Derrière Oko création se cache Adeline, une jeune montpelliéraine d’adoption originaire du département du Var. Héritée de sa mère, la passion pour la photographie remonte à l’âge tendre. C’est dire son importance et la dimension affective de sa pratique. L’approche sentimentale avec laquelle elle aborde ses sujets, aussi. Des sujets pour la plupart humain puisque son travail est essentiellement fait des portraits que l’on appréciera dans les prochaines pages. Des sujets vus à travers ses yeux, d’où le nom Oko, qui signifie œil, en croate.
Pourquoi la photographie ?
OKO : Oh ! Bonne question ! Je ne sais pas vraiment, mais je pense que j'ai toujours aimé ça, c'est beau la photographie, l'art de figer un instant pour toute la vie, c'est plutôt cool !
C’est beau la photographie, l’art de figer un instant pour toute la vie, c’est plutôt cool !OKO
C'était quoi ta première photo ?
OKO : Alors, je ne m'en souviens pas vraiment pour être honnête. J'ai commencé la photo jeune, j'adorai ça, je faisais beaucoup de photos de paysages, de fleurs, bien plus de nature qu'aujourd'hui. Par contre, mon premier modèle a été ma petite cousine, elle avait 8 ans et moi j'en avais 14, on était toujours en vadrouille dans le village de notre grand-mère à faire des photos (plus ou moins stylées avec du recul). Aujourd'hui, elle est toujours mon modèle préféré, ma muse et on fait souvent des shoots ensemble. On a des projets photos et vidéo qui mêleront des poèmes que ma mère avait écrit et de la danse car ma cousine est danseuse, je suis pressée de pouvoir travailler sur ça.
Tu fais beaucoup de portraits, quel est ton lien avec les gens ?
OKO : J'aime beaucoup partager avec les personnes que je photographie, que ce soit le partage de l'art, des différentes idées pour concevoir le shoot ou tout simplement de nos vies respectives. J'aime vraiment avoir un échange simple et sein avec les gens, je mets du temps à m'ouvrir en temps normal mais pendant les shoots c'est comme si l'on était dans une bulle temporelle, où tout est plus facile et fluide, mon but étant que tout se passe le mieux possible et que les modèles se sentent à l'aise et apprécient le moment. J'adore passer du temps avec des gens, discuter, apprendre aussi, que ce soit sur eux, leur passion, leur métier, ou autre, j'ai besoin d'avoir ce contact avec les gens tout en ayant des fois besoin d'être seule, de me retrouver et de me ressourcer pour pouvoir mieux partager par la suite.
Quelles sont tes influences ?
OKO : J'aime beaucoup les paysages, la mer et les couchers de soleil surtout, je crois que c'est ce qui va le plus m'inspirer et m'influencer dans mes photos (même si ce n'est pas présent sur chaque photo que je fais). Après je suis influencée un peu par tout, ça peut être un film, un tableau, des couleurs, un livre, en soit beaucoup de choses.
Tu utilises quoi comme appareils ?
OKO : Le premier appareil photo que j'ai eu c'était un Lumix G1, je l'adorai ! Après je suis passée sur un Nikon D3200 puis maintenant je suis sur un Canon 7D. J'aimerais bien me mettre à l'argentique aussi, puis passer sur un boitier Sony A7, mais ce ne sera pas pour de suite.
C’est qui ton (tes) photographe(s) favoris ?
OKO : Je n'ai pas forcément des photographes "favoris" par contre, j'aime énormément le travail de Tom (@tomhgn_), photographe de Montpellier. Il est créatif et super intéressant autant d'un point de vue professionnel que personnel.
Et sinon je conseille le compte instagram @moodydarkroom, beaucoup trop fort, un régal pour les yeux ses photos !
Quel est le projet le plus fou que tu souhaites réaliser en photo ?
OKO : Dans un premier temps pouvoir vivre de ma passion, c'est déjà un gros projet (rires) ! Et en photo, pouvoir photographier une personne que j'estime, avec du budget pour pouvoir faire un projet vraiment intéressant d'un point de vue décor, matériel, make up, stylisme et bien plus encore.
